Energies

Conseils pour les empathes

empathe1« Je sais exactement ce que tu ressens »

Les empathes, également appelés les éponges, sont des personnes très sensibles qui absorbent les émotions des personnes qui les entourent. En tant qu’empathe, je sais à quel point il est agréable de partager la joie ou l’euphorie d’une personne assise à côté de moi, mais également à quel point il est douloureux d’absorber la tristesse profonde ou la colère d’un individu.

J’ai donc décidé de donner quelques techniques à mes cher.e.s ami.e.s empathes, afin de rendre leurs vies d’éponges plus douce et leurs humeurs plus stables !

Connaissez-vous vous-même

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Temet Nosce – connais-toi toi-même -, gravé à l’entrée du temple de Delphes, nous donne une clef très précieuse. Ce mot clef socratique assigne à l’homme le devoir de prendre conscience de sa propre mesure sans pour autant tenter de rivaliser avec les Dieux. Platon, lui, définit le Temet Nosce comme la santé d’esprit, notre capacité à distinguer ce que l’on sait de ce que l’on ne sait pas.

Je souhaite que vous vous connaissiez-vous même, c’est à dire de connaître et de comprendre vos limites, savoir combien de temps et en quelle quantité vous pouvez absorber telle ou telle émotion, de faire en sorte de ne pas vous épuiser. Voyez votre jauge d’émotion comme un puits : s’il est trop rempli, il débordera. S’il est trop vide, il s’assèchera. Vous devez trouver le juste milieu : ne vous desséchez pas : gardez de la force. Ne vous noyez pas dans un flot d’émotion instable et incontrôlable : maîtrisez-vous.

Connaître ses limites, c’est savoir dire non aux émotions négatives lorsqu’elles sont trop intenses, et savoir où trouver les émotions positives et comment les absorber lorsque vous éprouvez un certain mal-être. Cette tâche est la première à accomplir pour se sentir bien dans sa peau, mais n’est pas la plus aisée. Vous devez apprendre à dire non aux personnes toxiques, à vous protéger seul.e, à interagir dans une foule en choisissant les bonnes personnes à vos côtés pour vous aider et à – peut-être – vous frustrer.

Faites le point sur vos émotions en début et fin de journée

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En vous réveillant, analysez vos émotions. Êtes-vous heureux.se ? Êtes-vous triste ? Êtes-vous fatigué.e, motivé.e, euphorique, mélancolique ? Si les émotions ressenties sont positives et vous boostent, bingo, vous n’avez rien à faire ! Si au contraire elles vous pourrissent le moral, prenez quelques minutes pour méditer et réajuster votre humeur. Une musique joyeuse, un bon petit dej’, une jolie tenue dans laquelle vous vous sentez ravissant.e et hop, voilà un jour qui démarre du bon pied. Concentrez-vous toute la journée pour tenir votre moral au dessus du zéro et auto-motivez vous. La vie est trop courte pour se faire marcher dessus par les émotions qui nous castagnent !

A la fin de la journée (avant le repas du soir, pour éviter le coup de blues avant de dormir), faîtes à nouveau le point sur vos émotions. Que ressentez-vous maintenant ? Y a-t-il un rapport avec une personne que vous avez croisée, à qui vous avez parlé, que vous avez aperçue dans la journée ? Faîtes la part des choses et débarrassez-vous des émotions qui ne sont pas les vôtres.
Par exemple : une copine vous a appelé pour vous raconter ses malheurs amoureux et depuis, vous vous sentez tout.e triste. Effacez immédiatement ce sentiment en vous, comprenez que c’est son problème et pas le vôtre. C’est assez rude vu comme ça, mais vous ne pouvez porter sur vous tout le poids du monde. Vous l’avez écoutée, sûrement soutenue, vous avez même porté toute la journée son sac de tristesse. Il est temps de vous en défaire.

Construisez une belle bulle solide

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J’en ai déjà parlé, de cette petite bulle. Faisons un rapide point : après avoir nettoyé vos émotions négatives de votre coeur, prenez quelques minutes pour construire une bulle autour de vous (à l’aide de votre imagination, de votre esprit, de vos mains, peu importe !). Cette bulle est un bouclier énergétique. Concentrez toute la force positive qu’il y a en vous dans ce bouclier et veillez à ce qu’il n’y ait aucun angle d’attaque, aucune fuite, aucun trou. De cette façon, les énergies négatives des autres vous atteindront beaucoup moins qu’à l’accoutumée.

Investissez-vous… Mais une chose à la fois

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Les empathes s’investissent trop, et partout. Une publicité montrant la pauvreté ou la guerre vous affecte, vous révolte. Une dispute dans la rue vous met le blues. Un collègue mal luné vous inquiète. C’est très bien, vous avez bon coeur, mais il y a un hic : toute l’attention que vous accordez à ces soucis (qui ne sont PAS les vôtres !) provoquent des pensées parasites qui bloquent les vôtres, et qui brouillent vos véritables besoins. Alors, voici un conseil un petit peu paradoxal, mais n’ayez crainte, vous allez comprendre : soyez égoïste, mais investissez-vous.

Je m’explique : soyez égoïste, pensez à vous et ne vous investissez pas trop dans la vie des autres, ni dans ce qu’ils pourraient ressentir. Une dispute dans la rue ? Si elle ne tourne pas au vinaigre (dans le cas contraire, vous devez évidemment demander de l’aide), forcez-vous à ne plus y penser. Ou au moins, à être neutre. Après tout, vous ne connaissez même pas l’histoire de cette dispute, alors, de quel droit pourriez-vous émettre un jugement ? Vous aidez une personne dans le besoin, c’est très bien, mais n’y pensez pas toute la semaine non plus. Une fois votre B.A. accomplie, détachez-vous : c’est vital.
Parallèlement, trouvez un milieu dans lequel vous souhaitez vous investir,  une cause pour laquelle vous souhaitez vous battre. Les empathes sont plein de bonne volonté et défendent souvent la veuve et l’orphelin. Trouvez une association, un organisme qui vous branche et investissez-vous là-dedans. Cela vous permettra de réguler votre empathie, d’avoir des horaires bien définis dans lesquels vous serez à fond et cela vous apprendra à différencier les moments dans lesquels vous devez vous retrouvez seul.e des moments ou vous devez donner le meilleur de vous-même pour les autres.

Ne vous surchargez pas, allez-y mollo au début. Voyez si ce dernier exercice vous fait du bien, et si votre empathie exacerbée se maîtrise mieux depuis votre investissement.

J’espère que ces conseils ont pu vous aider à moins vous épuiser et surtout, à réguler votre empathie.
Prenez soin de vous,

Céline.

« Un égoïsme intelligent conduirait l’Homme aux plus hautes vertus« .
Alfred Capus.

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