Les superstitions que je vais partager avec vous ci-dessous concernent les mouchoirs en tissu ! Les mouchoirs en papier ont balayé ces superstitions, qui ne sont plus d’actualité… Ou presque !
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On dit qu’emprunter un mouchoir, c’est emprunter les larmes de son propriétaire. Egalement, il est fortement déconseillé aux fiancés de s’échanger ou de s’offrir des mouchoirs, au risque de se disputer, voire même de rompre !
A l’île Maurice, on prétend que recevoir un mouchoir en cadeau entraîne des deuils. Afin de conjurer le sort, il faut que le receveur délivre une petite pièce de monnaie au donneur.
On prétend également qu’un enfant qui tiendrait son mouchoir entre ses dents condamnerait un de ses deux parents à la mort.
Aux Etats-Unis, on dit que trouver un mouchoir par terre annonce une lettre désagréable.
Les Belges disent qu’il ne faut surtout pas le ramasser au risque de pleurer toute l’année.
Déposer son mouchoir sur une chaise avant de s’y asseoir permet de conjurer la malchance au jeu de cartes.
Les anglo-saxons considéraient que mettre un mouchoir encore plié dans sa poche attirait la malchance, tout comme le fait d’en avoir plus d’un sur soi.
Par contre, se munir de deux mouchoirs avant de visiter un ami assurait que l’on soit le·a bienvenu·e.
En Grèce, il est déconseillé de dormir avec un mouchoir noir à ses côtés.
En Irlande, nouer son mouchoir en partant en voyage assure notre retour sain et sauf.
Pourquoi fait-on un noeud à son mouchoir pour ne rien oublier ?
Cet usage vient de la croyance selon laquelle le Diable ou l’un de ses suppôts provoquent les oublis. Nouer son mouchoir éloigne tous les démons et permet au propriétaire du mouchoir de garder une bonne mémoire.
Afin de retrouver les objets, on peut nouer notre mouchoir et le piquer d’une épingle en disant : « Diable, amuses-toi… Puis rends-le-moi ! »
Faire un noeud aide également à la réalisation des voeux. D’ailleurs, au cours de la Première Guerre, on recommandait de nouer son mouchoir en demandant la fin de cette guerre.